Nous nous sommes installés avec André, mon compagnon d’expéditions dessinées, et nous avons croqué ce café du marché de Belleville, très prisé par ses habitués.
Lorsque la vitrine est carrément ouverte sur la terrasse, sur la rue, il y a une sorte de vibration de lumière et de couleurs entre le dedans et le dehors.
Des enfants se sont attroupés autour de mon dessin du Jardin de la Folie Titon. Dans lequel, profitant du beau temps ils se sont rendus avec leurs familles. « Moi plus tard je voudrais être cosmonaute (dit une toute jeune fille) Ça me tarde d’y être déjà, cosmonaute ». « Tu vois ce bâtiment orange c’est notre école. Elle s’appelle l’école Titon ». Est-ce que c’est une bonne école ? Tous les enfants, à l’unisson : « Oui ! »
au niveau du Zèbre, « cabaret-cirque ». Les vendeurs de marché avec leur camion, leurs palettes, leurs cageots, sans cesse en train de déballer, remballer, transbahuter, partagent ces points communs avec les forains de cirque.
La rue Jean-Pierre Timbaud un jour de marché. Les passants qui parcourent le marché traversent constamment ce croisement. Les rayons du soleil s’y attardent souvent pour montrer l’immeuble de Paris Habitat à l’angle, qui attend indéfiniment d’être rénové.
J’ai fait ce dessin le 1 er mai sur une terrasse en plein passage. Je croyais avoir perdu mon portefeuille sur cette terrasse mais finalement je l’ai retrouvé chez moi. Par terre.