Les Lilas

Rue des Myosotis, rue des Sablons.
Un petit lotissement arboré. Les maisons sont dignes en tout cas d’être entretenues et préservées de la démolition.

Les Lilas

Boulevard de la Liberté.
Excellent positionnement sur ce carrefour. Pour mesurer la distance entre un pavillon au plus près  et dans le lointain les grands ensembles. Un groupe de personnes s’est installé devant ma table. Je choisis de dessiner celle qui me fait face.

Jardin des Plantes

avec les Urbansketchers de Paris.
Dans cette allée les platanes sont alignés et taillés « en rideau » depuis toujours par les élagueurs. Les branches basses grossissent presque autant que le tronc.

Bibliothèque Louise Michel

D’emblée je suis frappé par les priorités du lieu. Que les diverses composantes de la population du quartier se rencontrent et qu’elles investissent le lieu. Je cherche une place où dessiner. Si je me trompe, le dessin est fichu. Il ne faut pas non plus occuper la place de quelqu’un d’autre. Par exemple celle d’une nounou près du tapis où les bébés sont déposés pour jouer et où elles aiment se retrouver pour échanger des nouvelles. Je trouve une petite table avec un garçon et sa grand-mère. J’y suis accueilli chaleureusement. C’est un atout pour mener à bien cet exercice d’équilibriste en quoi consiste le dessin sur le vif.
Comme commencer à préparer une recette de cuisine sans connaître les ingrédients dont on pourra se servir.

Le marché de Belleville

En arrière plan : Le boulevard de Belleville. A l’angle avec la rue de Belleville, le café La Vielleuse. Sur le terre-plein les cageots d’un vendeur de persil à la sauvette. Des policiers en civil l’appréhendent. Ils lui confisquent sa marchandise. Les cageots vides renversés par terre.  Quelques minutes plus tard son activité reprend. Fin du marché. Les vendeurs remballent  leurs marchandises. Quelqu’un jette un regard sur mon dessin. Il exulte : Le marché ! C’est bien Tonton ! C’est moi  ! JE SUIS le vendeur de persil !