Square des Amandiers
En période de confinement, un des jardins les plus proches de chez moi.
« Je désinfecte tout. Même mes enfants ils rigolent. Tout ce que je ramène de dehors, je désinfecte. »

En période de confinement, un des jardins les plus proches de chez moi.
« Je désinfecte tout. Même mes enfants ils rigolent. Tout ce que je ramène de dehors, je désinfecte. »

Près de chez moi un square où je n’étais jamais allé.
J’ai trouvé quelques uns de mes semblables cherchant un endroit où respirer, lire ou s’exercer à la guitare.

C’est une autre version plus rapprochée de l’aire de jeux pour enfants.
J’aimerais faire vivre davantage le chemin en arrière-plan derrière les arbres en y montrant peut-être des personnes qui se dirigent vers le fond du jardin, qui promènent leur chien, des jeux d’enfants. Mais pour cela il faut que ,je choisisse un format plus grand.

C’était le dernier jour avant le confinement, la fermeture des cafés et restaurants à Paris.

Le jardin à proximité de chez moi, dix minutes à pied.
La première version ne me convenait pas à cause de la couleur du tronc au premier plan. J’ai un autre jour inclu le jardinier en amorce et la couleur de son gilet a ré-équilibré le dessin, peut-être.

Au bout de la rue on aperçoit une lumière vive.
C’est l’éclaboussure de couleur du square du Docteur Granché.Les paysagistes ont mijoté l’effet en choisissant les espèces de plantes. Le moment venu, les feuilles révèlent soudain leur éclat coloré.
Moi qui ne m’y connais pas en jardin, j’ai été impressionné. Quelqu’un peut-il me dire de quelle espèce de plante il s’agit ? C’est une ponctuation brève qui s’éteint après quelques jours.

À Paris, en période de confinement, il ne reste que les squares où dessiner les espaces habités par les gens, dans un périmètre de 1 km de chez moi et une durée impartie de 1 h.
Ce square occupe un terrain anciennement investi par une prison. Et on a gardé l’entrée en pierre de l’ancienne prison. Ce qui fait qu’en entrant dans le jardin tu as l’impression de gagner à chaque fois un temps de liberté et d’évasion sur un territoire jadis voué à la coercition.
Le terrain a été profondément remodelé en espaces à des hauteurs variées avec des usages propres et aussi des personnes d’âge différents. La passerelle qui le traverse est peut-être le caractère le plus distinctif du jardin. Ce qui m’a attiré sur ce point de vue c’est le contraste entre différentes manières d’occuper le lieu, à différentes profondeurs, accentué par la passerelle. L’agencement de la lumière et des ombres, des couleurs, vertes d’un côté et orangé/rouge de l’autre. Il faut noter que tout le travail de dessin a été fait en réalité par les terrassiers et jardiniers. Moi je n’ai fait que recopier le résultat qu’ils ont obtenu.
