PARIS POST CONFINEMENT

Le sujet m’a été inspiré par les terrasses de cafés et de restaurants pour lesquelles la Ville de Paris a décidé d’être indulgente après le confinement. Les terrasses ont commencé à se propager le long des trottoirs. Les parisiens ont réagi en montrant leur besoin de se rencontrer, de passer du temps ensemble, de se laisser vivre. En rentrant chez moi en bus un soir depuis la place de la Bastille, j’ai été frappé par la vigueur de la vie nocturne parisienne. C’étaient des milliers de parisiens qui occupaient les terrasses et la rue.
J’ai choisi de traiter ce sujet avec des planches récupérées de palettes, en bois non raboté, percées, vieillies, fendues trouvées dans la rue en bas de chez moi. Ces planches m’évoquaient aussi des palissades, des encerclements.
La récupération de palettes est assez laborieuse et chronophage. Cette installation m’a obligé de trouver des solutions techniques qui absorbent beaucoup d’énergie. En l’espèce j’ai utilisé pour les assemblages des pièces de contreplaqué récupéré dans la rue également les années précédentes.

Depuis l’atelier on voit le verso de mon installation qui me plaît presque autant que le recto. Le but d’une vitrine n’est-il pas d’inciter les passants à rentrer à l’intérieur ? Est-ce que ma composition atteindra cet objectif ?

Château de Fontainebleau

Au Château de Fontainebleau avec les Urbansketchers de Paris. L’exposition « Grandeur Nature » se tenait au Jardin anglais, co-réalisée avec le Musée de la Chasse de Paris. Le Château de Fontainebleau comprend le Parc à la française de Le Nôtre et le Jardin anglais. Le jardin anglais est l’opposé du jardin à la française où les allées sont droites et les arbres alignés. L’installation « Gaïa et Lug » en bronze patiné de Christophe Charbonnel,  à la « Fontaine Belle Eau », était secrète et camouflée par les feuillages et les buissons.