Le marché de Belleville

Mon dessin est comme un tissu rapiécé. Inutile de chercher coûte que coûte à faire tenir et garder rassemblées toutes les pièces.
J’ai voulu retenir des personnages qui se sont succédé sans chercher à les garder dans leur exhaustivité.
Un homme assis en discussion avec un collègue. Il avait des cheveux clairs brillants et légèrement ondulés – mais pas une perruque 18 ème siècle comme c’est ressorti.

Un enfant portant casquette qui sirotait avec une paille une boisson sucrée.

Une jeune femme rousse qui accompagnait une homme handicapé assis sur une chaise roulante.

Au-dessus sur la droite un fragment de parasol aux couleurs criardes. Je les ai atténuées pour ménager les couleurs du camion qui me mettent en joie.

Acrylique sur papier