Le marché de Belleville

L’entrée du marché au métro Belleville face au café La Vielleuse.
Là se trouvait une Pagode et un Manège qui viennent d’être démontés.
Là continuent de se tenir au milieu de la cohue, assis par terre ou debout, des personnages qui ne s’appuient sur rien. Pas faciles à saisir d’un coup d’œil.

Vous voulez que je vous fasse un dessin ? 

Pas faciles à saisir, c’est tout ce que je saurai dessiner.

Acrylique sur papier

Le square Louvois

Face à la Bibliothèque Nationale  nous nous sommes retrouvés à l’invitation des sketcheurs parisiens au square Louvois. Je me suis cantonné à la fontaine des quatre fleuves, créée par l’architecte Louis Visconti en 1844.
J’ai renoncé à détailler les splendides sculptures.

J’ai trouvé que les différentes couleurs des pierres et des feuillages me donneraient matière à dessiner.

Acrylique sur papier

Le marché de Belleville

Mon dessin est comme un tissu rapiécé. Inutile de chercher coûte que coûte à faire tenir et garder rassemblées toutes les pièces.
J’ai voulu retenir des personnages qui se sont succédé sans chercher à les garder dans leur exhaustivité.
Un homme assis en discussion avec un collègue. Il avait des cheveux clairs brillants et légèrement ondulés – mais pas une perruque 18 ème siècle comme c’est ressorti.

Un enfant portant casquette qui sirotait avec une paille une boisson sucrée.

Une jeune femme rousse qui accompagnait une homme handicapé assis sur une chaise roulante.

Au-dessus sur la droite un fragment de parasol aux couleurs criardes. Je les ai atténuées pour ménager les couleurs du camion qui me mettent en joie.

Acrylique sur papier

J’y participe

J’exposerai mes dessins de 2025, aquarelles et acryliques dans mon atelier
Au coin des rues Mont-Louis et Folie Regnault,
Paris 75011
métro Philippe Auguste
samedi et dimanche prochains
de 12 H à 15 H et de 19 H à 21 H

Le parc André Citroën

Au fond une serre entièrement vitrée aux dimensions monumentales.
Tout le long en contrebas un plan incliné pourvu d’orifices par lesquels jaillissent à intervalles mesurés des jets d’eau.
L’ensemble constitue une attraction pour les visiteurs en ce mois d’août caniculaire qui les fait bondir en maillots de bain comme les jets d’eau.
C’est dans ce Parc André Citroën que nous nous sommes retrouvés à l’invitation des sketcheurs parisiens.
Les jets d’eau jaillissaient par intermittence et par conséquent il m’a été possible de mesurer leur amplitude et de les figurer.
Mais je n’ai pas pas suffisamment pu définir la teinte des corps et surtout leur éclat parce que l’eau qui ruisselait les rendait éclatants.

Acrylique sur papier

Le marché de Belleville

Acrylique sur papier

J’ai maintes fois repris ce même point de vue sur le marché qui change tout le temps. Il regorge d’événements qui rendent le dessin imprévisible.
Cette fois c’est un homme qui se plante devant moi sur le côté gauche pour attendre sa femme. Il me cache une partie des étalages de vendeurs. Je me résous enfin à le dessiner. Le rose que j’ai choisi pour son visage me plait.
À la fin il aperçoit sa femme. Il la soulage de ses courses. Elle marche avec peine, voûtée, en s’appuyant sur une béquille. Lorsque qu’elle passe à ôté de moi son mari a déjà décampé.

Je l’interpelle : – Madame ! j’ai dessiné votre mari !
Elle continue sa marche.
– Vous ne voulez pas le voir ?
Elle revient sur ses pas et regarde hâtivement mon dessin.
– Il s’est placé devant moi et il n’a plus bougé.
– Je sais qu’il n’a plus bougé.

Le pont Louis Philippe

Installé à la terrasse du café Le Louis Philippe je profite de la lumière qui s’y déploie de façon si bienheureuse. Et tant que j’y suis je commence le dessin du pont.
Il s’étend d’une rive à l’autre comme la partie la plus claire de ma composition.
Des immeubles de l’autre rive, dans l’ombre, les arbres dont les feuillages présentent des nuances variées, ne laissent voir que les étages supérieurs et les toits.
L’avant plan, la rive sur laquelle je me trouve, est la partie la plus sombre.

Acrylique sur papier.